Mardi 11/08 - Un homme à la mer !
Par geekman, le mardi 11 août 2009 à 00:58 | Accueil
Jeu de mot inexcusable, mais qui résume assez bien l'idée générale...
N'ayant pas profité de ma journée d'hier (faut dire que j'ai surtout profité de mon lit pour faire une bonne sieste ^^), aujourd'hui, je me motive assez pour aller faire un tour du coté de l'Isle of Dogs. À cet endroit, un repli de la Tamise forme une presqu'île qui a été pendant des siècles (depuis l'Empire Colonial en fait) utilisé pour construire les docks de la cité. Je dis dock par abus de langage, comprenez port marchand. Détruits pendant la Guerre, puis abandonnés dans les années 1970, ils ont été réaménagés en immeubles de bureaux.
C'est au bord de l'eau que se cache le Museum in Docklands, extension du Museum of London dédié au port de Londres à travers les âges. Je dis caché parce que j'ai mis un paquet de temps à le trouver, vu qu'aucune rue n'était indiquée sur ma carte. Encore une fois, je remercie Londres d'avoir été assez prévenant pour mettre des cartes dans tous les coins... Ce musée a la particularité, contrairement à son site de référence, d'être situé dans un vieux hangar du XVIIIe siècle, avec un plancher encore plus vieux, fait dans un bois qui vient d'Inde, qui pousse sans effort, et qui est hyper résistant
(je résume ce dont je me souviens).
Comme d'habitude dans ce musée, on commence par l'époque Romaine, qui est très vite torchée : quatre amphores pour illustrer le commerce, deux textes explicatifs affichés au mur, et... c'est tout. On enchaîne sur le Moyen-Age, qui prend lui aussi cinq mètres linéaires, pour arriver aux Conquêtes Coloniales, qui occupent presque le reste du bâtiment (les deux derniers étages).
Pour les détails, prenez vos livres d'Histoire, je suis allé assez vite, presque autant qu'un Japonais en vacances. D'ailleurs, une petite blague pour la route. C'est deux Japonais qui discutent : - Alors, c'était bien tes vacances ? - Je ne sais pas, je n'ai pas encore développé les photos...
Ce que je trouve sympa dans ce musée, c'est qu'à deux endroits, des quartiers ont été reconstitués. Le premier montre une grue utilisée au Moyen-Age pour décharger les navires (vous savez, la roue du hamster, mais c'est un homme dedans, et il remonte une corde). Pas de photo, je n'ai pas réussi à avoir assez de recul en évitant le contre-jour monstrueux du spot dans la gueule.
Suit la salle la plus émouvante du musée, celle dédiée à l'Histoire de la traite des esclaves pour l'industrie de la canne à sucre. Je crois qu'elle ne laisse personne indifférent (en tout cas, les rares touristes qui visitent ce musée). Elle s'attache à montrer le coté avant tout Humain de l'esclave, ce que pas mal de livres d'Histoire oublient un peu (complètement en fait), et je dois dire que c'est réussi. C'était mon coup de gueule du mardi.
Ensuite, on rentre dans la salle dédiée au port du XVIIe au XIXe siècle, vu du coté de la pêche à la baleine, et de la ville autour de la Tamise. Pas beaucoup de photos non plus. On arrive enfin dans le quartier des pêcheurs (je vous avais bien promis un deuxième quartier). Effectivement, c'est très grand, avec la taverne, les maisons, et la barque. L'endroit est très sombre, j'ai du surexposer toutes les photos pour y voir quelque chose (et encore, c'est plutôt flou).
Vient la salle de la construction navale, et plus généralement à la période Coloniale. Les photos parlent d'elles mêmes.
On aborde enfin les dernières salles, dédiées à la Deuxième Guerre Mondiale. Encore une fois, ouvrez vos livres d'Histoire, et recherchez le bon chapitre.
Puis retour à la maison, à l'heure de sortie des bureaux, le métro est plein à craquer... C'est fini pour aujourd'hui. Demain, tour organisé par l'école, direction Greenwich.
PS : J'ai l'impression que le blog qui était une sorte de journal de bord des évènements marquants de mon voyage se transforme en une sorte de Guide Michelin, avec un chouilla de verbosité à la croissance exponentielle. D'un autre coté, si j'étais payé au mot, je crois que je gagnerais... Donc, débat du jour : Dois-je me recentrer, être plus concis, ou ne rien changer ? Je rappelle que les mécontents chroniques ne sont pas obligés de rester, et pas la peine d'envoyer des mails anonymes d'insulte !
Commentaires
Par classes mer le vendredi 03 février 2012 à 07:15
Par breitling replica le samedi 09 mars 2013 à 09:58
Par mutuelle le vendredi 05 juillet 2013 à 15:32
Par ici le jeudi 24 octobre 2013 à 18:30
Par Emrys le jeudi 27 août 2015 à 16:46
Par outdoor Gear equipment le samedi 02 janvier 2016 à 10:49
Par changer comportement banques le samedi 23 avril 2016 à 15:11
Par Link building le mardi 10 mai 2016 à 14:41
Par Etienne Vincent le mercredi 07 septembre 2016 à 15:14